Il s’agit d’un mode de disposition des planchettes qui forment les parquets. Ces planchettes ou lames ou encore « frises » sont de faible largeur (6 à 15 cm pour une épaisseur de 25 à 30 mm) et sont assemblées par rainure et languette.
Le parquet à bâtons rompus est formé par des lames coupées à angle droit. L’extrémité étroite de chacune d’elles repose sur l’extrémité d’une autre, et ainsi de suite, formant un V à 90°.
Ce type de parquet se pose à l’intérieur d’un encadrement établi autour de la pièce. Il était souvent employé dans les rez-de-chaussée et posé sur bitume.
Il diffère du parquet « à fougère » ou « à point de Hongrie », dont les frises sont coupées d’onglet (à 45°) et assemblées extrémité coupée contre extrémité coupée.
Les deux figures jointes permettent de comprendre la différence d’assemblage.
Elles sont issues du livre « Le Menuisier », d’A. GAILLARD et J. MURON, publié aux Editions Eyrolles en 1975, p. 147.
Le comble serait, pour un menuisier, de déposer une plinthe au parquet…
Article rédigé par Laurent Bastard, merci
[...] sur l’extrémité d’une autre, et ainsi de suite, formant un V à 90° », nous explique le Centre de recherche sur la canne et le bâton. Dans ce cas aussi, il est difficile d’établir un lien entre le parquet et l’expression que [...]