L’un des plus célèbres tableaux du peintre Gustave Courbet (1819-1877) s’intitule « Bonjour Monsieur Courbet » ou « La rencontre ». On voit le peintre Courbet, sac à dos et bâton de marche en main, s’avancer à la rencontre de son mécène, Alfred Bruyas, grand collectionneur montpelliérain.
Derrière lui se tient son serviteur, tête baissée en signe d’humilité devant l’artiste. On remarquera que Bruyas et son serviteur portent des cannes de ville de petites dimensions et à gros pommeau (visible sur celle du serviteur), alors que le peintre, sobrement vêtu comme un chemineau, tient un haut bâton de marche à bout effilé. Les commentateurs insistent sur le contraste entre le peintre, modeste dans ses vêtements mais glorieux par son art, et le mécène, riche par sa vêture et son serviteur, qui n’en accueille pas moins le peintre avec respect : l’art prime sur la fortune !
Cette oeuvre est visible au musée Fabre de Montpellier et provient de la collection Bruyas.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] de sa famille… En comparant ce tableau avec celui de Courbet (voir l’article Le bâton de marche du peintre Courbet ) on mesure comment deux artistes peuvent provoquer des impressions diamétralement opposées à [...]
[...] avions déjà évoqué ce sujet, dans l’article du 4 mars 2010 (ici), mais il nous a semblé intéressant d’éclairer un peu plus cette oeuvre, avec [...]
[...] et son serviteur. Nous en avons déjà parlé à deux reprises sur ce blog. Voir les articles : Le bâton de marche du peintre Courbet (1854) et La Rencontre de Gustave [...]