Dans ses « Mémoires d’une jeune fille rangée » publiée en 1958, Simone de BEAUVOIR (1908-1986) évoque l’un de ses grands-pères en ces termes :
« Certes, il pensait bien : il haïssait les communards et déclamait du Déroulède. Mais il était plus conscient de ses droits que convaincu de ses devoirs. A mi-chemin entre l’aristocrate et le bourgeois, entre le propriétaire foncier et le fonctionnaire, respectueux de la religion sans la pratiquer, il ne se sentait ni solidement intégré à la société, ni chargé de sérieuses responsabilités ; il professait un épicurisme de bon ton. Il s’adonnait à un sport presque aussi distingué que l’escrime, « la canne », et avait obtenu le titre de « prévost » dont il se montrait très fier. »
Article rédigé par Laurent Bastard, merci