On sait peu de choses sur LARRIBEAU, ancien marin qui serait un rescapé de Trafalgar (1805) et du naufrage de la Méduse (1816). Il serait né en 1776 et aurait publié un traité de canne.
Maxime CHOUINARD, dans un très intéressant article, le cite comme l’un des maîtres d’armes du XIXe siècle (article « Vivre de l’épée sous Napoléon : une histoire des maîtres d’armes de la grande armée », en avril 2020, sur le site Napoléon.org).
Il dispensait toujours son art en 1854 et devait avoir acquis une certaine aisance pour s’offrir un encart publicitaire dans le n° 13 du « Journal de l’Exposition universelle », du 1er juin 1854, en préparation de l’Exposition elle-même qui ouvrit en 1855 (consultable via Gallica).
Cette annonce est illustrée par deux duellistes au fleuret et deux cannistes. Son contenu est le suivant :
« Salle d’armes de M. LARRIBEAU
Passage Verdeau, 13 bis, faisant suite au pas. Jouffroy.
On connaît la réputation de M. LARRIBEAU comme Professeur d’Escrime ; on sait aussi avec quel rare talent il démontre le jeu de la Canne.
Par une heureuse combinaison, M. LARRIBEAU a rendu cette arme si terrible et si facile à comprendre, qu’il prend l’engagement de former un élève en DIX leçons, et le mettre à même de défier l’agresseur le plus redoutable.
Des prix consciencieux et le choix d’une bonne société sont la base de son établissement.
Leçons à domicile. »
Article rédigé par Laurent Bastard, merci