Le Dictionnaire des armées de terre et de mer, encyclopédie militaire et maritime, du comte de CHESNEL, publiée en 1862-1864, comporte plusieurs entrées au mot »bâton ».
Voici celle qui se rapporte à la marine :
- « On appelle « bâtons d’hiver » de petits mâtereaux que l’on substitue aux mâts de perroquet dans les coups de vent ;
- « bâton de commandement », celui que l’on place sur l’avant des embarcations du vaisseau qui commande ;
- « bâton de pavillon », le petit mâtereau ou perche de bois léger portant un pavillon, et qu’on attache sur le mât à l’arrière des canots lorsqu’ils transportent un capitaine de vaisseau ;
- « bâton de foc », le bout-dehors de beaupré ou celui de clinfoc ;
- « bâtons de flammes » et « de cornettes », les morceaux de bois qui entrent dans les gaines, sans dépasser ou sans sortir de la toile ;
- « bâton de girouette », le petit mâtereau dans lequel entre la verge de fer qui sert d’axe à la girouette ;
- et « bâton de vadet » ou « de guipon », celui au bout duquel le calfateur attache le bouchon d’étoupe dont il se sert pour goudronner ou brayer le vaisseau. »
Evidemment, il faudrait aussi avoir sous la main un dictionnaire pour comprendre le sens des termes techniques qui entrent dans ces définitions !
L’illustration représente deux navires à voiles : le Gomer, paquebot transatlantique, et le Suffren, vaisseau de 96 canons. Elle figure dans la revue Le Musée des familles de septembre 1847, p. 369.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci