Dans cette même série, en feuilletant le livre de Gabriel Peignot « Choix de Testamens Anciens et Modernes: remarquables par leur importance, leur singularité ou leur bizarrerie, avec des détails historiques et des notes (1829) – imprimerie Bobillier à Vesoul ».

La canne de Benjamin Franklin

Concernant le testament de cette homme extraordinaire : « Je donne ma belle canne surmontée d’une pomme d’or curieusement travaillée en bonnet de la Liberté, à mon ami, à l’ami du genre humain, le général Washington. Si c’était un sceptre, elle serait digne de lui, et bien placée dans sa main. C’est un présent que m’a fait cette excellent dame, Madame de Forkabck (le 23 juin 1789) ».

Plus loin, cette précision de l’auteur : « Le général Washington a légué à son tour cette canne à son frère Charles Washington en déclarant que c’était un des objets les plus précieux de sa succession. »

Je ne peux pas résister au plaisir de vous présenter l’épitaphe qu’avait écrit Benjamin Franklin en 1728 (il était alors imprimeur), voici ce texte superbe :

…mais revenons en à nos pommeaux.

Dans le même livre, il est noté, mais malheureusement aucune gravure n’est présente, que Bonaparte (Napoléon 1er – encore lui cf les articles précédents), avait également une canne merveilleuse dont le pommeau cachait un mécanisme de boîte à musique. Voici l’extrait « La canne de Bonaparte en écailles de tortue, d’une longueur extraordinaire et garnie au pommeau d’une petite mécanique à musique ».

Bien entendu, si l’un des lecteurs assidus de ce blog pouvait nous apporter quelques précisions ou gravures sur ce sujet, il serait bienvenu !

FM