Le travail de sculpture de pommeaux constituait souvent un métier à part entière au XIXe siècle à Paris, qu’ils fussent réalisés en bois, en ivoire ou en métaux précieux parfois rehaussés de pierreries. L’un des thèmes affectionnés par les artisans est celui des animaux. Dans Au Bonheur des dames souvenons-nous du marchand de cannes Bourras qui donne à une pomme l’apparence d’un dogue à la lèvre retroussée, plus vivant que nature.
Les têtes de lions des ivoiriers ne se retrouvaient pas seulement à l’extrémité des cannes (à voir sur le site: http://www.crcb.org/des-pommeaux-de-canne-4eme-partie/.html, un magnifique pommeau du XVIIIe siècle conservé à Saint-Pétersbourg). Certaines ornaient les pieds de cabrette, l’instrument de musique emblématique de la communauté auvergnate. Les fabricants de musettes devaient déléguer cette finition d’apparat aux sculpteurs.
Article rédigé par Agnès Unterberger que nous remercions !
Crédits Photos et Copyright : pied Costeroste entier (J.H. Bayle pour Vichy Enchères) et Tête en ivoire: F. Lenormand
Pour toute information complémentaire, vous pourrez consulter le dernier hors-série de la Revue de Haute Auvergne ou encore le site http://cabretteforum.clicforum.com/f37-Livre-PARIS-CABRETTE.htm
Email : forumcabrette@orange.fr