Suite à l’article publié le 09 février 2014, voici une nouvelle contribution de Madame Agnès Unterberger que nous remercions chaleureusement.
« Tourneurs ou fabricants de parapluies à Paris au XIXe siècle, certains artisans auvergnats réalisaient aussi des cabrettes, l’outillage nécessaire et les techniques de fabrication étant proches.
Ce fut le cas de Benoît Amadieu (1804-1877), l’un des premiers facteurs connus de la capitale, qui fabriqua en particulier un pied en ivoire la novià (en occitan, la mariée) sur lequel joua le célèbre cabrettaire Bouscatel. L’une des filles d’Amadieu était « ombrelliste ».
Sur les observations de monsieur Bissonnet, antiquaire, on a pu constater que certains pieds anciens de cabrette étaient issus du recyclage de morceaux d’ombrelles, sans doute mises au rebut dans un premier temps avant de connaître ce nouvel usage musical. Le facteur d’origine cantalienne Antoine Dufayet (1879-1951) utilisa ce procédé.
En témoignent ces pieds en ivoire (hautbois et chanterelles) qu’il assembla à l’aide de diverses parties de manches, décorés des motifs floraux et végétaux d’origine. »
Pour toute information complémentaire, vous pourrez consulter le dernier hors-série de la Revue de Haute Auvergne ou encore le site http://cabretteforum.clicforum.com/f37-Livre-PARIS-CABRETTE.htm
Email : forumcabrette@orange.fr
Copyrights et droits photo : J. H. Bayle pour Vichy Enchères (Pied entier Dufayet)
et site www.lamidesarts.fr (détail d’un manche d’ombrelle en os)