Les Canadiens apprécient beaucoup les côtes de porc au barbecue qui sont préparées selon la recette du restaurant « Bâton Rouge ». De quoi s’agit-il ?

« Bâton Rouge » est une chaîne canadienne de restaurants, connue pour ses succulentes côtes de dos de porc ou « côtes levées ». Fondée à Laval (Québec) en 1992, elle comprend 29 restaurants, principalement au Québec (Montréal, Québec, Sherbrooke), mais aussi en Ontario (Ottawa), en Alberta et en Nouvelle-Ecosse. La chaîne est la propriété de la firme Imvescor Restaurant Group inc., basée à Moncton.

Sur son site, la chaîne annonce que « Bâton Rouge est le roi des côtes levées au Québec (…). Vous ne trouverez pas de meilleures côtes levées ailleurs que chez Bâton Rouge ! ». Cette chaîne commercialise aussi ses côtes en rayon frais dans les magasins (voir photo).

La saveur particulière de ces produits a incité beaucoup de cuisiniers amateurs a tenter de reproduire la recette secrète. Sur différents blogues (c’est ainsi qu’on écrit au canada francophone), on peut noter qu’il s’agit d’abord de préparer les côtes en détachant les membranes entre la viande et les os, puis de faire bouillir à l’eau les côtes (de dos, meilleures que celles de flancs). Puis on les fait longtemps mariner dans une sauce qui comporte des aromates, de la cassonnade, de la fumée liquide (liquid smoke), de la sauce worchestershire, etc. Ensuite, on les cuit au four 5 à 6 h à 200, 225 ou 260 ° selon les recettes. Enfin on les passe au barbecue 45 minutes, après les avoir saupoudrées de cassonnade pour les caraméliser. On les sert souvent avec des frites, qu’on peut badigeonner avec la sauce. Et après, on se lèche les doigts !

Pourquoi ce nom « Bâton Rouge » ? Selon certains commentateurs de sites de cuisine, l’ingrédient essentiel de ces délicieuses côtes est la sauce au Southern comfort. Cet alcool vient de la Nouvelle Orléans, en Louisiane, tout comme la ville de… Bâton Rouge.

Une partie de ces informations provient de la notice Wikipédia sur les restaurants Bâton Rouge.

Cet article n’a aucun but publicitaire, ce qui n’empêche pas de se régaler si on se rend au Québec !

Merci à Laurent Bastard, pour ce nouvel article gourmand