Dans son livre de souvenirs publié sous le titre « Les Feux du couchant » (Ed. du Pen Duick, 1980), Alexandre COLLET évoque les jeux de son enfance à Sous-la-Tour, port de pêche de Saint-Brieuc où son père, douanier, avait été affecté. C’était vers 1900-1905.

Il cite le « terlipipet » qui se pratiquait alors avec des bâtons. Voici de quoi il s’agissait (p. 32-33) :

« Il y a aussi le « terlipipet », jeu ayant une vague ressemblance avec le « cricket » britannique. Pour y jouer il faut trouver un manche à balai usagé qu’on scie en deux bouts inégaux ; le plus petit, long de quinze centimètres environ, taillé en pointe à chaque extrémité, remplace la balle. On le place à terre, puis on le projette en l’air devant soi, en frappant une de ses extrémités pointues avec le grand bout servant de batte, puis d’un deuxième coup on l’expédie le plus loin possible.

Ensuite il y a un comptage de points assez difficile à expliquer ; mais après un quart d’heure, point n’est besoin de nous réchauffer car nous sommes en sueur. »

Ce jeu est semblable à celui du « bâtonnet » que nous avons signalé dans l’article Les jeux du bâtonnet et du bilboquet. Voir aussi un jeu analogue dans : La got, un jeu de bâton percheron.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci