Salvator Dali en parle dans l’article publié récemment (« un gant pour une canne« ), je pensais au début qu’il parlait de la canne de Montesquieu…mais il s’agit de la canne de Montesquiou.
Dans le tableau de Giovanni Boldini (1842-1931) intitulé « Le comte Robert de Montesquiou » on peut effectivement découvrir cette fameuse canne.
Petit rappel avec Wikipedia concernant « Le comte Robert de Montesquiou-Fézensac, plus communément appelé Robert de Montesquiou …homme de lettres et un dandy né à Paris le 7 mars 1855 et mort à Menton (Alpes-Maritimes) le 11 décembre 1921.
La fascination exercée par son personnage sur ses contemporains en a fait le modèle de nombreux héros de romans : des Esseintes dans À Rebours (1884) de Huysmans, le comte de Muzaret dans Monsieur de Phocas (1901) de Jean Lorrain et, surtout, le baron de Charlus dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust ».
C’est en écoutant Dali parler de la canne de Monstesquiou que l’idée m’est venue de croiser les informations concernant la tragédie du bazar de la Charité dont le peintre nous parle… et un récent article paru dans Libération daté du 21 juillet 2010 sur « Montesquiou, dandy tarabiscoté »
nous apporte un éclairage : « En 1897, lors de l’incendie du Bazar de la Charité, on raconte que, pour échapper au carnage, des hommes se sont frayés à coups de canne un chemin vers la sortie parmi les femmes. Or la canne est un appendice tellement associée à Montesquiou que le bruit court qu’un de ces hommes était le comte, lequel n’était en vérité pas présent sur les lieux. »
FM