Au XIXe siècle, certains armuriers fabriquaient des cannes de défense dans le fût
desquelles était logée une épée. D’autres modèles comportaient une pointe (un dard).
Ces armes ont été interdites.
On peut trouver des détails intéressants sur leur fabrication dans le livre de A.O.
PAULIN-DESORMEAUX : Nouveau manuel complet de l’armurier, du fourbisseur et de
l’arquebusier ou traité complet et simplifié de ces arts, publié dans la collection
des Manuels Roret en 1832 puis en 1852.
Pour cette dernière édition, se reporter aux pages 641 à 645. Paulin-Desormeaux
indique qu’elles sont faites principalement en bois de noisetier, mais aussi en
cornouiller, néflier, micocoulier, houx et troène. Il explique comment on les perce
au fer rouge ou au tour.
Ce livre a fait l’objet de réimpressions en 1977 et 1984. On le trouve sur les sites
de livres d’occasion, mais on peut aussi consulter les deux éditions (1832 et 1852)
numérisées sur www.books.google.fr
La canne-épée est bien connue des tintinophiles. L’album « Tintin en Amérique » ,
publié en 1931-1932 puis en 1946, met Tintin en présence d’un redoutable chef de
gang qui sort une épée de sa canne et manque de l’embrocher ! (voir pages 55-56).
(mention à placer sous les deux cases de la BD
Copyright Hergé / Société Moulinsart / Editions Casterman (1947). L’oeuvre d’Hergé
est protégée par le droit d’auteur. Cet extrait est montré à titre de référence. Le
site www.crcb.org n’est pas responsable de l’utilisation que pourraient en faire les
visiteurs.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] l’article La fabrication des cannes-épées et des cannes à dard, ce dernier instrument a été juste survolé. Le moment est venu de revenir sur cette canne [...]