Il s’agit d’un jeu d’enfants très simple, rapporté par l’abbé Etienne Modeste BESANCON dans le « Dictionnaire de l’Agriculture et de la campagne », 2e édition augmentée, publié à Pontarlier en 1836, p. 165 (consultable via Google.livres).

« CHEVRE, JOUER A LA CHEVRE ; on dresse une branche de bois à trois jambes, comme la machine à lever des fardeaux, qui s’appelle chèvre. Un enfant garde la chèvre avec une longue verge, les autres tâchent d’abattre la chèvre en jetant leurs bâtons depuis une borne ou un but fixé ; dans le cas où les joueurs sont en défaut, celui qui garde la chèvre pique du bout de sa verge celui qui est en défaut, abat la chèvre, et met l’autre à sa place pour garder sa chèvre. »

Ce jeu, analogue à tous ceux qui consistent à lancer un projectile pour abattre une construction branlante (comme le chamboule-tout), ne devait pas être pratiqué qu’en Franche-Comté, vu sa simplicité.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci