Pour la fête des pères 2015 nous avions signalé dans l’article La canne à papa que des éditeurs de cartes postales fantaisie avaient souscrit à la politique nataliste de l’entre-deux-guerres en diffusant un modèle représentant une canne brandie plus qu’à l’horizontale, à laquelle était suspendue une ribambelle de petits enfants. Dans un coin, à gauche, un couple s’embrassait avant… de repeupler. Il n’y avait pas plus clair comme symbole phallique.

Nous en avons présenté deux modèles. En voici un troisième, qui est une variante de la carte où l’on voyait un militaire avec une jolie dame.
Avec cette version presque semblable, on pourrait jouer au jeu des 7 erreurs. En effet, dans le médaillon du haut, à gauche, le soldat a été remplacé par un élégant monsieur en chemise et la dame, tout sourire, n’est plus la même. Quant aux enfants, quelques-uns ont changé de visage et le dernier, à droite, n’est pas dans la même position.

Il devait s’agir de clichés pris en deux fois : les visages puis les corps. Si, après quelques tirages successifs, l’image s’altérait, le photographe refaisait un nouveau montage et l’on procédait à une nouvelle édition. D’ailleurs la maison REX, l’éditeur de ces deux cartes voisines, a accompagné son nom d’un numéro différent.

Nous serions curieux de savoir s’il y en eut d’autres et jusqu’à quelle époque ces cartes furent mises en vente.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci