Les pèlerins ne partaient pas sur les routes sans courir quelques risques : attaques de chiens, de loups, de détrousseurs… Pour rendre propice leur voyage et se placer sous la protection de Dieu, ils faisaient bénir leur bourdon et leur besace.
L’atteste cette enluminure médiévale, conservée à la bibliothèque municipale de Lyon et reproduite dans le livre de Sophie MARTINEAUD et Arlette MOREAU : « Sur les routes de Compostelle », Flammarion, 2002, p. 12.
On y remarque un évêque désignant les objets à bénir posés sur un autel dédié à la Vierge Marie ou à une sainte, près de deux pèlerins, tandis que les assistants portent le vase d’eau bénite.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci