Il y eut des époques où l’on n’affichait pas sans risque ses opinions politiques. Il valait mieux se montrer discret, quitte à se faire reconnaître subtilement auprès d’un ami qui pensait comme vous.
Albert LEVY (Curiosités scientifiques, 1880, p. 10-11) rapporte que « Pendant la révolution de 1789, un grand nombre de royalistes portaient des cannes dont le bec, singulièrement découpé, donnait comme ombre le portrait de Louis XVI.
Plus tard, sous la Restauration, les bonapartistes se servaient de cannes ou de cachets dont l’ombre reproduisait la silhouette de l’empereur. Les mauvaises langues ajoutent que c’était le même fabricant qui vendait, sous les différents régimes, le portrait du souverain qui venait de disparaître. »
La gravure montre la silhouette de Louis XVI projetée à partir de l’ombre du pommeau de la canne, et celle de Napoléon, à partir de celle d’un cachet.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] fils… une canne dont l’ombre est à apprécier : une canne avec le profil de Napoléon (rappelons l’article proposé par Laurent Bastard, à ce sujet) [...]
[...] dont l’ombre projetée révèle les traits d’un souverain (voir l’article : Jeux d’ombre des pommeaux de cannes politiques). Voici une histoire qui enrichit le sujet. Elle figure dans la revue « Le Magasin [...]
[...] Napoléon. Nous avons déjà donné des témoignages de cette ferveur politique dans les articles Jeux d’ombre des pommeaux de cannes politiques (3-2-2010) et Napoléon révélé par une pomme de canne [...]
[...] Jeux d’ombres des-pommeaux de cannes… politiques [...]
[...] sur un mur. On y distinguait alors la silhouette du roi ou de l’empereur. Voir les articles : Jeux d’ombre des pommeaux de cannes politiques et Napoléon révélé par une pomme de [...]