Le thème de l’infidélité conjugale a donné lieu à d’innombrables gravures au XIXe siècle (et après), où la riposte du mari trompé s’opérait parfois à coups de canne.
Le prolifique dessinateur Gavarni, maintes fois rencontré au fil de ces articles, est l’auteur de cette estampe incluse dans le récit de Gustave DROZ : « Un coup de canif », publié dans « Le Diable à Paris ; Paris et les Parisiens à la plume et au crayon » (1868).
On y voit à l’arrière-plan l’épouse fautive et au premier, le mari qui l’a surprise avec son amant. Le mari, visiblement en colère, s’apprête à agripper l’amant, recroquevillé le long d’un mur. L’époux lui barre le passage avec sa canne, laquelle a dû déjà servir d’instrument de châtiment…
Pour que l’on comprenne bien la scène, le dessinateur a écrit en haut du mur : « RANDEVOUS DES AM(…). Le dernier mot est caché par la végétation, mais c’est bien sûr « amants » ou « amoureux » qu’il faut lire.
La légende de l’image est : « Les maris ne font pas toujours rire ».
On rapprochera cette estampe de celle reproduite dans l’article du 6-04-2010 : Les maris trompés vengés à coups de canne ! ainsi que de celle de l’article du 01-09-2012 : La canne que papa a trouvée.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci )