Les transports en commun présentent toujours des inconvénients lorsque la place vient à manquer. Aujourd’hui, ce sont surtout les sacs à dos au niveau du visage et les baladeurs audio au son élevé, qui gênent le voisinage immédiat de leurs porteurs.
Au XIXe siècle, tout homme un tant soit peu élégant tenait une canne à la main. Dans la rue, elle ne provoquait nul désagrément, mais il n’en était pas de même lorsque l’élégant entrait dans un omnibus bondé. Il fallait alors faire preuve de savoir-vivre et de tolérance et, parmi les recommandations d’alors, il était dit que le voyageur poli : « entre et se glisse à sa place sans marcher sur les pieds de personne ; sans menacer de son parapluie ou de sa canne les yeux et les visages… »
L’illustration montre précisément ce qu’il ne faut pas faire ! Elle est extraite d’un article de Préal intitulé « Le Code de l’Omnibus », paru dans l’hebdomadaire L’Ami de la maison du 6 mars 1856, p. 140.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] canne, l’accessoire pouvait présenter des inconvénients pour son entourage : dans l’article Quand les cannes gênaient les voyageurs (1856), l’auteur dénonce les coups reçus par les voyageurs dans les transports en commun, et dans Un [...]
[...] gêne provoquée par les cannes étaient courantes à cette époque. On se reportera aux articles : Quand les cannes gênaient les voyageurs (1856) et à Un opposant à la canne en 1837. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, car lorsque les [...]