Voici d’autres jeux décrits par E. GUILLEN et J.-O. GRANDJOUAN dans « Le Livre des jeux contenant plus de 500 jeux d’Eclaireurs ».

Dans la catégorie « Jeux de force et de lutte », les auteurs mentionnent :

« LE BATON EMPOISONNE (p. 186)
(une patrouille).
Les Scouts forment le cercle et se tiennent par la main. Une ou plusieurs cannes sont très légèrement plantées dans l’intérieur du cercle. Par traction et répulsion, et sans lâcher prise, chaque joueur essaie de faire renverser le bâton, par son voisin. Tout joueur l’ayant fait tomber est éliminé. »

Dans la catégorie « Grands jeux sportifs », voici à présent :

« LA BALLE AU BATON (p.215-216)
Le basket-ball exige un minimum d’installation qui le rend difficilement praticable au camp. Voici une modification qui permet de le pratiquer au camp ou sur un terrain non préparé.
Le terrain, les règles, sont exactement les mêmes que pour le basket-ball, mais les buts sont constitués par des bâtons d’Eclaireurs légèrement fichés en terre. Un demi-cercle de 5 mètres de rayon constitue une zone neutre dans laquelle personne ne doit pénétrer sous peine de coup franc. Un but est fait lorsqu’un joueur a réussi à faire tomber le bâton à l’aide du ballon. »

Voici un jeu mentionné dans la catégorie « Jeux d’orientation » :

« OU EST LE NORD (p. 229)
(une patrouille).
Les Scouts sont à une vingtaine de mètres les uns des autres. Au signal, chacun pose son bâton à terre en le dirigeant selon la ligne qu’il pense être nord-sud, sans employer naturellement aucun instrument ; puis il se place à six pas en arrière. Le Chef vérifie alors la position de chaque bâton à la boussole. Celui qui se rapproche le plus de la vérité gagne. »

Dans la catégorie « Jeux de nuit », il faut citer le :

« JEU DE NUIT… LE JOUR (p. 277-278)
Bien que cela puisse paraître étrange, c’est le jour que peut se faire la préparation aux jeux de nuit.
Deux patrouilles sont placées à 150 mètres de distance dans un bois moyennement accidenté. Chaque garçon a son bâton et fixe, à un signal donné par le Chef de jeu, un masque à peu près complétement opaque sur ses yeux. (La visibilité doit être celle d’une nuit de brouillard très épais). Au deuxième signal, les patrouilles avancent l’une vers l’autre. Les prises se font au premier touché. La patrouille gagnante est celle qui a pris le plus d’adversaires à la fin du jeu.
Il n’y a pas à craindre d’accidents : l’expérience montre que les garçons ainsi rendus semi-aveugles se montrent très prudents. Cependant, il est nécessaire de surveiller le jeu, afin que certains Scouts ne s’écartent pas trop. Dans une troupe de quatre patrouilles, par exemple, deux jouent pendant que les membres des deux autres, placés sur les limites fixées, observent leurs camarades.
Ce jeu fait particulièrement ressortir la nécessité des signaux de ralliement. Il est excellent pour l’éducation nerveuse des garçons et prépare ainsi très bien aux jeux de nuit. »

Dans la catégorie « Jeux de secourisme » figure :

« LE TOURNOI A LA BAGUE (p. 302-303)
La troupe est divisée en chevaux (garçons plus forts) et cavaliers. Ces derniers portent une pancarte indiquant le nom d’une blessure et tiennent un bâton à la main. Des anneaux (un pour chaque groupe de deux joueurs) sont suspendus à un certain endroit.
Les cavaliers, passant près d’un anneau, au galop de leur monture, essaient de le traverser avec leur bâton… Lorsque l’un d’eux a réussi, sa « monture » le mène à un certain point, le met à terre, examine sa pancarte et soigne la blessure indiquée.
Le gagnant est celui qui parvient à terminer le premier le pansement le plus correct.
Si le cavalier manque l’anneau du premier coup, il doit retourner au point de départ pour tenter un nouvel essai. »

Article rédigé par Laurent Bastard, merci