Voici une très intéressante photographie d’un cadran de hauteur (cadran solaire) présentée sur le site de l’école National Supérieure de Lyon et provenant d’une Collection du Musée International d’Horlogerie de La Chaux-de-Fonds, Suisse.
Photo: Institut l’Homme et le Temps
(sources http://www.ens-lyon.fr)
L’un de nos nombreux lecteurs pourrait il nous éclairer (;) sur ce sujet ?
FM
Bonjour,
Je viens de lire votre demande d’éclairage sur cette canne horaire de l’Himalaya.
Il se trouve que j’ai découvert ce type d’instrument il y a quelques années,chez un marchand de cannes de collection. Ce n’est que très récemment que j’ai réussi à la décrypter.
Je suis membre de la commission des cadrans solaires de la société astronomique de France, et je dois en faire la présentation en mai prochain.
Si vous êtes intéressé par cette étude, dites le moi.Je vous en ferai parvenir une copie après la présentation.
Cordialement.
Bonjour, merci pour votre proposition que je m’empresse d’accepter ! En vous remerciant, Frédéric Morin
Bonjour,
Voici un résumé qui vous donnera un premier aperçu du fonctionnement de cette canne horaire:
Cette canne horaire se rencontre au Népal, au Tibet et au Darjeeling.
Elle possède huit faces, graduées de 1 à n « ghalikā » (unité « horaire » d’une durée de 24 minutes).
D’influence tibétaine, le jour solaire qui comporte 60 « ghalikā », commence au lever du soleil et se poursuit jusqu’au lever du soleil suivant.
Chaque face est marquée du nom d’un mois, 4 faces ayant deux noms.
D’influence népalaise le calendrier comporte 12 mois, le premier mois débutant de nos jours le 14 avril du calendrier occidental.
Sur le cadran les mois regroupés sur la même face sont les mois 1 et 5, 6 et 12, 7 et 11 puis 8 et 10. Sont seuls sur leur face les mois 3 et 9 correspondant aux solstices d’été et d’hiver, et les deux mois d’été 2 et 4 entourant le mois du solstice.
La canne fonctionne comme un cadran solaire cylindrique de berger.
Pour trouver l’heure, un style, ou gnomon, est inséré dans un trou au sommet de l’échelle des heures en correspondance avec le mois en cours. La canne, suspendue par une houppe généralement présente en son sommet, est alors tournée face au soleil jusqu’à ce que l’ombre du gnomon tombe au droit de l’échelle. L’heure est indiquée par l’extrémité inférieure de l’ombre.
Cette canne était adaptée aux nécessités d’une marche en terrain montagneux, son intérêt résidant davantage dans sa capacité à mesurer des durées fiables, plutôt qu’à indiquer des heures exactes.
Bonjour
Je viens de trouver au Népal un bâton qui ressemble fort au cadran solaire de hauteur dont vous avez fait l’étude et la présentation. Personne ici ne peut m’expliquer sa fonction, son fonctionnement ni son affectation. Pourriez vous avoir l’amabilité de me faire profiter de vos connaissances en la matière ? D’avance merci.
Alain Latapie-Bayro ( actuellement au Népal )