La fabrique d’images PELLERIN a été fondée à Epinal (Vosges) à la fin du XVIIIe siècle et a survécu jusqu’au début des années 1980 au sein des descendants du cartier Jean-Charles Pellerin. A partir des années 1820, cette imprimerie ne diffusa plus de cartes à jouer mais uniquement des images, qui eurent un succès considérable à travers le monde grâce à la multiplicité des sujets traités et à une politique commerciale efficace.

Parmi l’abondance des planches éditées, nous en avons découvert une qui a toute sa place sur ce site. Il s’agit de la planche n° 1064 intitulée « La canne à pomme d’or », qui date d’environ 1890. Il s’agit d’un conte à but moralisateur où le héros principal est… une canne !

Le conte est illustré de 20 vignettes coloriées à la main. Nous en présenterons quatre à la fois, histoire de ménager le suspense des lecteurs (enfin, peut-être…).

Voici les quatre premières vignettes et les légendes qui les accompagnent.

Première vignette :
Elle nous apparaît d’abord, cette mémorable canne, à l’état de branche vigoureuse et bien droite, coupée dans une forêt par un bon paysan…

Deuxième vignette :
…lequel, artiste d’instinct, sculpte, pour la poignée, une tête grotesque, aux yeux proéminents, à l’immense bouche, au nez démesurément allongé.

Troisième vignette :
Notre canne terminée passe à l’étalage d’un marchand. Elle est choisie entre une infinité d’autres par un colonel et sa femme…

Quatrième vignette :
qui l’apportent à leur fils, élève de St-Cyr, souffrant d’une entorse. Il use de sa canne pour essayer ses premiers pas.

A suivre…

Article rédigé par Laurent Bastard, merci