On trouve une référence à la canne dans la description de l’atelier du dandy parisien Albert de Morcerf :
« Là se réfugiaient et s’entassaient tous les caprices successifs d’Albert, […] enfin les fleurets, les gants de boxe, les espadons et les cannes de tout genre ; car enfin, suivant les traditions des jeunes gens à la mode de l’époque où nous sommes arrivés, Albert de Morcerf cultivait, avec infiniment plus de persévérance qu’il n’avait fait de la musique et de la peinture, ces trois arts qui complètent l’éducation léonine, c’est-à-dire l’escrime, la boxe et le bâton, et il recevait successivement dans cette pièce, destinée à tous les exercices du corps, Grisier, Cooks et Charles Leboucher. »
D’après Gilbert Sigaux qui a fait les notes de l’édition Folio, Grisier est un célèbre maître d’armes, Leboucher est boxeur et professeur de savate ; Cooks est inconnu. Enfin, notons que l’action se passe en 1838.
(Références de l’extrait : Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, Gallimard, coll. Folio, 1981, tome I, p. 485).
Merci à Emilie Pezard pour cette contribution. FM