Trouvé par hasard dans « L’esprit du sage médecin , poème. Par M. Delaunay – 1772″ sur Gallica.fr ce passage assez édifiant sur la qualité des soins hospitaliers de l’époque…
« Gardez-vous d’effrayer par votre dureté,
Ces refuges ouverts à l’indigence extrême…
J’ai vu des malheureux, préférer la mort même,
Au redoutable espoir d’y trouver la santé. »
En note on peut lire à ce propos : « Les pauvres se persuadent que dans les hôpitaux on ne fait nul cas de leurs jours et qu’ils y sont des victimes dévouées à l’inhumanité des gens employés à leur soulagement. Ils n’avaient pas tout le tort dans celui où j’ai vu un Médecin ne leur toucher le ventre qu’avec
sa canne et un Chirurgien se servir à leurs yeux de la même spatule, pour examiner des matières, étendre une emplâtre, et délayer une poudre dans un bouillon. »
FM