Petite image glanée dans l’hebdomadaire « Le Monde illustré » du 21 novembre 1885, où l’on voit parmi 6 gravures celle d’un homme brandissant son bâton contre un groupe d’individus, qui s’écartent.

Il s’agit, nous dit l’article accompagnant les vignettes, des « intéressants croquis de M. Adrien Marie (qui) résument le drame curieux représenté en ce moment avec tant de succès sur le théâtre de l’Ambigu. Les principales scènes se trouvent reproduites par notre gravure, ainsi que les personnages principaux qui captivent l’intérêt des spectateurs. » Et celle qui nous intéresse est « la tragique scène où Wilfrid ayant pénétré dans le repaire des brigands qui veulent le perdre, s’échappe de leurs mains criminelles. »

Ce devait être un mélodrame à l’eau de rose car la dernière scène – « touchante » – , est celle de « la réunion, lorsque la vertu est récompensée et le vice puni », qui couronne « cette œuvre morale et passionnante que nous recommandons aux amateurs de spectacle en quête d’émotions saines. ».
Restons-en à l’image d’un gaillard armé d’un bâton qui ne se laisse pas impressionner par quatre brigands !

Article rédigé par Laurent Bastard, merci