Dans l’église de Caussade (Tarn-et-Garonne) se trouve un vitrail de Gustave Pierre DAGRAND (1839-1915), peintre et maître verrier de Bordeaux, qui a retenu notre attention. Le vitrail, réalisé vers 1897, est dédié à sainte Germaine Cousin et une scène nous la montre entre un homme à genou et une femme sévère, qui tient un bâton.
Il s’agit d’un épisode de la vie de cette sainte très populaire en région toulousaine et dans le Quercy. Née en 1579 à Pibrac (31), malade et difforme, elle perdit tôt sa mère. Quand son père, un modeste laboureur, se remaria, elle ne connut que des malheurs avec sa belle-mère et même avec son père. Elle ne vivait qu’aux champs, couchant sous l’escalier sur des sarments, gardant des animaux, mais elle était très pieuse, récitait son chapelet et écoutant la messe journellement.
Via Wikipédia on comprend ce que raconte le vitrail et le détail du bâton : « Un jour sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé, il interdit à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait. Elle refusa. »
Germaine mourut en 1601, à 22 ans. Son corps fut retrouvé intact en 1644 et le demeura jusqu’en 1793, date à laquelle les révolutionnaires le jetèrent dans la chaux vive de la fosse commune. On dit qu’elle réalisa de nombreux miracles. Elle fut canonisée en 1867 sous le nom de sainte Germaine de Pibrac.
Article rédigé par Laurent Bastard, merci