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Nous avons déjà évoqué dans l’article La canne qui montre qu’elle servait à orienter le regard de celui ou ceux qui sont autour de son possesseur. En voici un autre exemple, qui évoque le scepticisme des « anciens » d’avant 1914 face à l’énorme accélération des progrès techniques provoqués par la Grande Guerre.
A la fin d’un article sur « La Ferme de demain » publié dans la revue « Lectures pour tous » du 1er décembre 1918, p. 345, figure un dessin humoristique de F. LORIOUX. Sous le titre « Les vieux de la vieille terre », il nous montre un vieil agriculteur en blouse et foulard noué autour du cou, une toque sur la tête, un anneau à l’oreille. Il est accompagné de son fils, qui sourit lorsque le vieux lui dit : « T’as beau êt’malin, mon garçon, tu m’fras jamais croire qu’y a 40 chevaux dans c’te p’tit’ boit’ là. »
Et de désigner du bout de son bâton noueux de paysan un tracteur à chenilles qui laboure un champ…
Article rédigé par Laurent Bastard, merci