C’est d’un vieil instrument de musique qu’il s’agit, à l’entrée CLAQUEBOIS de l’Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1779), p. 213. Des bâtons agissent par percussion pour produire des sons.
« C’est une espèce d’épinette qui a été en usage chez les Flamands. Elle est composée de dix-sept bâtons, qui donnent l’étendus des sons compris dans une dix-septième ; le bâton le plus à gauche est cinq fois plus long que celui qui est le plus à droite, parce que les sons qu’ils rendent sont entre eux comme 5 à 1.
Ces bâtons parallèles sont élevés et fixés au-dessus d’une boîte quarrée, beaucoup plus longue que haute ; ils ont chacun leur touche ou marche. Cette marche est une espèce de maillet à tête ronde par un bout, et à manche ou palette plate ; le méchanisme par lequel ils se meuvent ne diffère pas du méchanisme des claviers d’épinette ou de clavecin. On applique le doigt sur la palette de la touche ou marche ; la tête lève, et va frapper un des bâtons.
Les bâtons sont de hêtre, ou de tel autre bois qu’on veut, résonnant par lui-même, ou durci au feu. L’harmonie de cet instrument ne serait peut-être pas désagréable, si on substituait des verges de métaux aux bâtons. »
En d’autres termes moins directs, l’auteur de la notice nous dit que cet instrument ne produisait pas des sons bien harmonieux…
Article rédigé par Laurent Bastard, merci