En ce jour de Saint-Valentin, voici la charmante carte postale éditée au début du XXe siècle (celle-ci a été affranchie le 9 janvier 1904) sous le titre de « L’Amour policeman ».
On y voit un jeune Cupidon ailé, en costume d’agent de police, qui brandit son bâton pour marquer l’arrêt. L’arrêt des Transports ? Oui : des transports amoureux !
Le court poème signé A. G. qui accompagne la photo nous dit en effet :
« On réfrène bien les vélos,
Les voitures et les autos,
Même à stopper on les invite,
Moi, je fais certes beaucoup mieux,
Je réfrène les amoureux
Qui vont trop vite ! »
A chacun d’interpréter l’action de Cupidon, davantage habitué à provoquer les ébats qu’à les réfréner : veut-il inciter les amoureux à ne pas franchir la ligne rouge ? Ou à leur faire comprendre que tout le plaisir est dans l’attente plus que dans l’accomplissement ? Voire à empêcher le tir au but précoce ?
Sur le vrai bâton de policier, voir l’article du 27 janvier 2010 : Le bâton blanc des agents de la paix
Article rédigé par Laurent Bastard, merci