Les usages d’un simple bâton sont infinis ! En voici un nouvel exemple, découvert dans la revue « Lectures pour tous » de juin 1904. On y voit des Coréens entourant un cheval couché à terre, en diagonale, tandis qu’un maréchal-ferrant s’apprête à ferrer ses sabots.

L’animal a été immobilisé grâce à un fort bâton passé sous son ventre, puis les assistants ont rapproché les pattes antérieures et postérieures jusqu’au bâton, les y ont liées et ont basculé le cheval sur le côté.

Evidemment, il ne s’agit pas d’un percheron d’une tonne mais d’un petit cheval !

En Europe, l’immobilisation des chevaux rétifs était effectuée au moyen d’un appareil très différent, composé d’un bâti en bois solide, muni de sangles, qu’on appelait un « travail ». Il était surtout employé pour les boeufs dans les régions où ce sont eux qui labouraient et tiraient les charrettes. On en voit encore assez souvent dans le sud-ouest, dans les villages, devant d’anciennes forges.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci