Entre hommes de bien, un affront se réglait par l’épée, jamais par la canne ou le bâton, bons à rosser les vilains, les domestiques ou les chiens. Agir ainsi constituait une offense terrible ! En voici une illustration, rapportée par Antoine Denis BAILLY dans son « Choix d’anecdotes anciennes et modernes » (Roret, 1828, consultable sur Google livres, p. 157) :
« Un gendarme, emporté un jour de bataille par un cheval fougueux, heurta Louis XIV, qui, dans un premier mouvement, leva sur lui sa canne. Le gendarme, désespéré de cet affront, présenta au roi son pistolet par le pommeau, en lui disant : Sire, vous venez de m’ôter l’honneur, ôtez-moi la vie. Touché de cette noble sensibilité, le prince avança ce brave homme rapidement. »
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci.