La biographie du gaucho et chef de bande argentin Juan Facundo QUIROGA (vers 1788-1835) a été notamment rapportée dans la revue « L’Instruction pour tous » dans ses numéros d’août et septembre 1869, sous le titre « Les Gauchos ».
On y trouve mention d’un curieux emploi de bâtons pour découvrir un coupable : « Il savait arracher un secret, et avec lui il était inutile de chercher un subterfuge. Un jour, un objet avait été volé à l’une des compagnies de son armée, et tous les efforts faits pour le retrouver avaient été inutiles. La chose fut rapportée à Quiroga. Il passa ses hommes en revue, et après s’être procuré un certain nombre de bâtons, tous de même longueur, il les distribua à chacun de ses soldats en déclarant que celui d’entre eux dont le bâton serait le lendemain matin plus long que les autres était le voleur. Le lendemain matin, il passa de nouveau ses troupes en revue. Quiroga lui-même recueillit les bâtons. Aucun d’eux n’avait grandi depuis la veille, mais il y en avait un qui était plus court que les autres. « C’est toi le voleur ! » dit Quiroga au gaucho à qui le bâton appartenait. Et c’était vrai ; cet homme l’avait coupé, croyant par là éviter d’être découvert. »
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] que celui qui aurait été utilisé par le chef de bande argentin Quiroga (voir l’article : Le bâton révélateur du gaucho Quiroga). Paschal Grousset ou Jules Verne se sont-ils inspirés de ce récit, sachant qu’il est [...]