Nous retrouvons cette expression « Le bâton blanc » dans le Littré de 1880.
« Le bâton blanc se disait pour exprimer la déchéance, la défaite, la pauvreté.
• Adieu, ville peu courtoise Où je crus être adoré ; Aspar est désespéré ; Le poulailler de Pontoise Me doit ramener demain Voir ma famille bourgeoise, Me doit ramener demain Un bâton blanc à la main (RAC. Épigr. contre Fontenelle)
• C’est qu’alors un père pourrait, Pour punir son libertinage, Sevrer de tout son héritage, Chasser son gars comme un coquin, Et, le bâton blanc à la main, L’envoyer jouer à la paume, Glaner ou ramasser du chaume (2e Harangue des habitants de Sarcelles, dans CH. NISARD, Parisianismes, p. 19 (1740))
On peut voir à l’historique le bâton blanc mis entre les mains d’une garnison qui se rend ; l’exemple est d’Aubigné. »
…à ne pas confondre avec le bâton blanc des agents de police dont nous avons déjà parlé. FM
Petit ajout, trouvé dans le Littré :
Le bâton blanc, se disait pour exprimer la déchéance, la défaite, la pauvreté. Adieu, ville peu courtoise Où je crus être adoré ; Aspar est désespéré ; Le poulailler de Pontoise Me doit ramener demain Voir ma famille bourgeoise, Me doit ramener demain Un bâton blanc à la main, RAC. Épigr. contre Fontenelle.
C’est qu’alors un père pourrait, Pour punir son libertinage, Sevrer de tout son héritage, Chasser son gars comme un coquin, Et, le bâton blanc à la main, L’envoyer jouer à la paume, Glaner ou ramasser du chaume, 2e Harangue des habitants de Sarcelles, dans CH. NISARD, Parisianismes, p. 19 (1740).