Nous avons déjà évoqué la canne de géomètre pour mesurer les distances et les hauteurs (voir l’article). Dans sa simplicité, celle-ci connaissait pourtant des modèles plus ou moins perfectionnés. A preuve : le « bâton à chaîne ». Il est décrit par Alexandre SAVERIEN dans le « Dictionnaire universel de mathématique et de physique » publié en 1753, p. 91 (source : Google. livres).
« BATON A CHAINE. Terme d’arpentage. Bâton un peu gros, de longueur d’environ 8 pieds, garni en dessous d’un anneau large et d’une pointe particulière, d’où s’élèvent des deux côtés deux pointes sur lesquelles reposent l’anneau. Avant que d’enfoncer la pointe, on doit mettre l’anneau autour du bâton. Ce bâton sert dans la géométrie pratique, pour s’épargner la peine de se tant baisser, en mesurant une ligne avec la chaîne, pour bien tendre les chaînes même, et pour pouvoir avancer toujours en ligne droite la chaîne, en mettant un troisième bâton à l’extrémité de la ligne que l’on doit mesurer. »
Nous avons ne pas avoir très bien saisi la description qu’en fait l’auteur et la fonction des pointes et de l’anneau. Un géomètre moderne pourrait-il nous éclairer ?
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci