Nous avons déjà parlé des baguettes de chef d’orchestre dans plusieurs articles de ce blog.
Voici une photo d’un très intéressant specimen de bâton de chef d’orchestre de Berlioz offert à Vienne.
Sources Gallica (BNF) : [photographie de presse] / Agence Meurisse
Hector Berlioz a également reçu d’autres « bâtons » de chef de d’orchestre, dont un exemplaire magnifique, en argent, offert par le maître de chapelle Georg Müller au nom de l’orchestre ducal de Brunswick.
Sources : Musée Hector Berlioz
Sur le même sujet, c’est en cherchant dans le livre intitulé » La musique de la garde républicaine en Amérique : histoire complète et authentique / par Oscar Comettant » (édité en 1894 et visible sur le site Gallica), que j’ai trouvé ce passage concernant un cadeau fait au chef d’orchestre Monsieur Paulus, suite à la tournée triomphale de la Garde Républicaine en 1872.
« L’enthousiasme provoqué par la parfaite exécution de cet orchestre militaire ne fut pas moins grand
qu’il avait été à Boston, à New-York et à Chicago. Plusieurs morceaux durent être bissés, et le public
ne pouvait se lasser d’applaudir, notamment les solos de cornet à pistons et de flûte. A l’issue du concert,
les Français résidant à Philadelphie invitèrent les musiciens de la Garde républicaine à venir partager
avec eux une collation à l’hôtel Pietri.
Là, une surprise, qui dut les toucher profondément, était réservée à M. Paulus.
Un bâton de chef d’orchestre, fait avec du bois tiré d’un vaisseau américain qui a joué un rôle des plus
glorieux dans la guerre déclarée par les États-Unis à l’Angleterre le 18 juin 1818, lui fut solennellement
offert. »
Enfin, en fouillant vraiment … au fond de la merveilleuse Bibliothèque Nationale de France, j’ai trouvé ce petit article concernant la présentation d’objets insolites : « Ce bâton de chef d’orchestre fut offert à Jules Massenet par les pensionnaires du Théâtre Impérial et Royal de Vienne (Autriche), le 23 mars 1902, lors d’une exécution de son oratorio Marie-Magdeleine. Son pommeau est orné d’un bas-relief montrant de jeunes choristes tenant un phylactère marqué «Maria Magdalena». L’objet fait partie du don fait en 1917 par la veuve du compositeur, Louise-Constance Massenet, comprenant, outre des objets personnels, la quasi-totalité des manuscrits des ouvrages lyriques de Massenet. » (source BNF )… dommage que la photo ne soit pas présentée.
FM