Le billard est un jeu d’adresse qui se pratique seul ou à plusieurs, sur une table (le billard) bordée de bandes, sur laquelle on fait rouler des billes en les poussant à l’aide d’une queue, jusqu’à ce qu’elles soient toutes entrées dans les trous. Il existe des variantes de ce jeu (billard français, anglais, américain, etc.)
La queue se définit comme une longue canne monobloc ou en deux parties assemblées. Elle comporte des accessoires qui permettent de l’allonger. Elle se compose d’un fût et d’une flèche (la partie la plus effilée), reliés par un tourillon dans le cas des queues démontables. A l’extrémité du fût se trouve un talon qui évite de l’endommager lorsqu’elle repose à la verticale, et à celle de la flèche se trouve une virole où est fixé un procédé (rondelle de cuir ou de feutre de 9 à 14 mm). La queue est en général en bois d’érable, en ramin (bois exotique issu d’Indonésie), parfois en palissandre ou en bois de rose.
Une queue de billard français standard est longue de 140 cm (145 cm lorsqu’il s’agit d’une queue de billard américain). Elle pèse de 500 à 600 grammes.
Le jeu de billard est plus ancien qu’on pourrait le penser au vu des films qui l’ont popularisé. Il semble apparu au XIVe siècle. Il se serait répandu en France comme substitut de celui du croquet, qui ne pouvait se pratiquer qu’en plein air.
Le mot « billard » dérive de « bille », mais ne fait pas référence aux boules du jeu. Le mot « bille » signifie « pièce de bois » et a d’abord désigné un bâton recourbé pour pousser les boules. (sur la même origine du mot « bilboquet », voir l’article). C’est donc le bâton qui a donné son nom à la table sur laquelle on l’emploie puis au local où il s’exerce.
L’illustration en couleurs est l’oeuvre d’un peintre-décorateur de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle, qui a dû exécuter un modèle destiné au propriétaire d’un café qui possédait un billard. De semblables décors, composés de queues croisées et de trois boules, étaient courants sur les devantures des établissements où l’on pouvait pratiquer le jeu.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
No, sorry. FM