Nous avons vu avec l’article sur la queue de billard, qu’il s’agissait d’un bâton associé à un jeu. Cet accessoire a donné lieu à quelques représentations artistiques, telle celle due au crayon de GAVARNI (1804-1866).
Son dessin, gravé par BREVIERE, fut publié en 1845 dans la série « Les gens de Paris », dans « Le Tiroir du Diable ».
Il nous montre un habitué des cercles ou des cafés où était aménagée une salle de billard, comme le suggèrent, à l’arrière-plan, une table, un verre, une carafe et un règlement affiché au mur. Le personnage, désabusé, tient sa queue de billard sur l’épaule. La légende de l’estampe suggère l’échec du joueur : « Rien à quinze », allusion aux quinze boules de couleurs du jeu de billard.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci