Trois communes françaises portent ce nom et elles sont toutes trois géographiquement situées en Poitou-Charente.
Il s’agit de La Chapelle-Bâton dans les Deux-Sèvres (79220), qui comptait 337 habitants au recensement de 2007.
Dans la Vienne, une commune de ce nom (86250) compte 376 habitants.
Enfin, en Charente-Maritime La Chapelle-Bâton était une commune indépendante jusqu’en 1973. En 1974, elle devient une commune associée à celle d’Antezant. En octobre 2010, elle a fusionné avec elle à la suite d’un référendum au cours duquel 36 votants sur 59 électeurs ont été favorables à la fusion. La Chapelle-Bâton est désormais un lieu-dit de la commune d’Antezant-La Chapelle, qui comptait 359 habitants au recensement de 2007. Le bâton a disparu du nom déjà adopté en 1974…
Si le nom de « Chapelle » s’explique par la présence d’un édifice religieux, pourquoi celui de « bâton » lui est-il associé ? Un visiteur de ce blog habitant l’une ou l’autre de ces communes, ou un historien de la région pourrait-il nous éclairer ?
Article proposé par Laurent Bastard. Merci
Il existe aussi une commune dénommée Saint-Laurent-des-Bâtons, dans le département de la Dordogne. Elle comprend 245 habitants. Son nom est attesté en 1730 (Saint-Laurent-du-Baston). Le site http://www.paysdebergerac.com ne donne pas d’explication certaine sur l’origine de ce nom : « Faute d’attestation ancienne – le mot n’existe pas dans le dictionnaire de Gourgues – on ne peut proposer d’hypothèse ; on sait seulement que Baston était un nom de personne dans les domaines méridionaux. Selon une tradition, les pèlerins qui venaient se recueillir à Saint-Michel-de-Villadeix (à 3,5 km de là) y laissaient un bâton pour l’église de Saint-Laurent. »
Il faut aussi dire quelques mots de la ville de Bâton Rouge, la capitale de la Louisiane, qui doit bien son nom à des bâtons. Selon Wikipédia : « En 1699,les explorateurs français découvrent le secteur. Les écrits de d’Iberville identifient le secteur par le nom « Istourna » ou « Bâton rouge ». D’Iberville décrit de grands poteaux rouges érigés par les Amérindiens avec des têtes de poissons et d’ours offerts en sacrifice. » La ville passa aux Anglais en 1763.
Signalons aussi la petite commune de MONTIGNY-SUR-CANNE, dans la Nièvre (172 habitants). Elle ne doit pas son nom à un bâton mais à la rivière la Canne, qui la traverse avant de se jeter dans l’Aron, affluent de la Loire.
[...] Sur les noms de communes associées à un ou des bâtons, voir l’article du 21-02-2011 : La Chapelle-Bâton [...]
[...] les noms de villes associées à un bâton, voir l’article LA CHAPELLE-BATON et ses [...]