La canne ou le bâton sont aussi des accessoires de communication. Ils permettent à celui qui parle de désigner l’objet de son discours en les orientant ou les posant sur lui. L’interlocuteur suit des yeux la ligne invisible qui conduit à l’objet montré. Cette fonction est celle du promeneur dans la nature qui montre à celui qui l’accompagne un objet à ses pieds, un animal, une autre personne éloignée, etc. C’est aussi le bâton ou la règle du maître d’école qui pointe sur le tableau un détail d’une carte ou un mot d’une phrase. C’est la baguette d’un officier qui montre à ses soldats sur un plan les manoeuvres à effectuer, etc. L’usage du vidéo-projecteur n’a pas supprimé complètement la baguette, mais elle est fortement concurrencée par le pointeur laser…
La gravure, extraite de La Semaine des enfants (14 mai 1859) nous montre un grand-père et son petit-fils au bord de la mer, et la légende est la suivante : « Du bout de sa canne, il lui désigne une coquille… »
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] de celui ou ceux qui accompagnent son porteur et orienter leur regard (voir l’article La canne qui désigne). Voici une autre illustration de cette fonction. La gravure est extraite de la revue [...]