Plusieurs fois sur ce site il a été question de la canne de Salvador Dali, son accessoire fétiche aux multiples significations. Sur la plage de Cadaquès, en Catalogne espagnole, où le maître vécu et où l’on peut visiter son insolite demeure, a été érigée sa statue en bronze.
C’est une œuvre de l’artiste Ros SABATE, réalisée en 1972, et offerte « al Pueblo de Cadaquès » par la Fondation Moore (le capitaine John Peter Moore, secrétaire du peintre).
Salvador Dali se tient bien droit, posant une jambe devant l’autre, et pose l’index sur sa canne. Mais ce n’est pas une canne comme celle qu’il tenait d’habitude, c’est une béquille, analogue à toutes celles dont il a parsemé ses tableaux, soutenant des visages et des membres affaissés.
L’article La canne de Dali est illustré de l’une de ses étranges compositions et l’extrait du site universdali.com nous indique que « la béquille figure d’abord la réalité, la fixation au sol du réel qui garde en équilibre le monstrueux développement de la sexualité cérébralisée et de l’intelligence imaginative gonflée de sexuel. » (sic).
Une remarque : sur certains sites, on voit des photos de cette statue de Dali mais sans sa canne. Avait-elle été dérobée ou endommagée et retirée, au moment de la prise de vue ? En tout cas, elle a retrouvé sa place (à moins que ce ne soit sa remplaçante), car nous avons pu la voir cet été.
Article rédigé par Laurent Bastard, merci