Nous avons déjà évoqué Le bâton blanc des agents de la paix, instrument d’autorité un peu oublié des jeunes générations. Il était cependant devenu un objet qui, brandi, signifiait qu’il fallait immédiatement marquer un temps d’arrêt devant l’agent de police.
Le dessinateur Maurice CLARET a joué de cette obéissance sous la contrainte lorsqu’il a réalisé une composition (affiche ou enseigne ?) pour un café-restaurant nommé « A la halte forcée ».
On y voit le buste d’un agent de la paix furibard, les yeux exorbités, qui semble jaillir du côté droit de l’image. Il brandit son bâton pour forcer les passants à s’arrêter prendre un verre ou déjeuner dans l’établissement. Un comble aujourd’hui !
Cette composition est reproduite dans l’article « La vie d’autrefois peint par les enseignes », paru dans la revue Lectures pour tous de juillet 1903, p. 894. Maurice Claret collabora au début du XXe siècle à des revues satiriques telles que « Le Frou-frou » et « Le Rire ».
Article rédigé par Laurent Bastard, merci