La perche appartient à la catégorie des bâtons puisqu’il s’agit d’une pièce de bois longue et mince.
Au sens propre, on peut tendre une perche à quelqu’un qui est tombé dans l’eau ou dans un trou, pour l’aider à en sortir.
Selon le Wikitionnaire, Balzac emploie cette locution en ce sens dans son roman « Modeste Mignon » (1844) : « Tendez à un homme qui se noie une perche grosse comme une canne, il y voit une route royale de première classe ». Belle manière de dire qu’un secours est extrêmement apprécié lorsque l’on est à la dernière extrémité.
Mais « tendre la perche » revêt aussi un sens figuré, voire plusieurs, très proches les uns des autres, d’ailleurs.
Selon DELVAU (Dictionnaire de la langue verte, 1866), tendre la perche c’est « venir en aide à quelqu’un qui se trouble dans une conversation ou dans un discours. »
Mais on trouve aussi, de façon plus générale : aider quelqu’un à sortir d’une situation embarrassante.
Et enfin, toujours en rapport avec la conversation, le sens de : offrir à quelqu’un l’occasion d’aborder un sujet.
Que la langue française est nuancée et évolutive au cours des siècles !
Article proposé par Laurent Bastard. Merci.
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