On sait toute l’importance que revêt le bourdon pour les pèlerins de Saint-Jacques : bâton de marche mais aussi emblème de leur statut.
Il figure sur un vitrail de la chapelle Saint-Jacques, dans les jardins de l’hôtel Renaissance dit « Groslot », à Orléans (Loiret). Entouré de 14 coquilles, il est placé verticalement au centre du vitrail et accompagné de la besace de pèlerin à la lanière joliment enroulée en huit.
Selon Sophie MARTINEAUD et Arlette MOREAU, auteurs du beau livre « Sur les routes de Compostelle » (Flammarion, 2002), d’où est issue l’image, « un blason à trois coquilles perpétue le souvenir d’une ancienne confrérie jacquaire. »
Cette représentation emblématique n’est pas sans rappeler celle de l’estampe éditée en 1866 par le compagnon maréchal-ferrant François BEAU, qui nous montre également une canne, un sac et une gourde, attributs du compagnon voyageur (voir l’article : La canne sur l’estampe de « Périgord Cœur Fidèle » (1866).
Article rédigé par Laurent Bastard, merci