On peut hésiter à ranger l’instrument tenu par le prêtre bouddhiste de la gravure dans la catégorie des bâtons. C’est par assimilation aux vrais bâtons de bois, d’une certaine longueur, et parce qu’il est présenté comme une sorte de sceptre, que nous le signalons.
Il est connu par un article de la revue « Le Magasin pittoresque » de mars 1855, p. 79-80, intitulé « Kahtchenn-Lauzang-Monnelamne, chef de l’Eglise thibétaine en Kannawer ». Il y est rapporté que Victor JACQUEMONT écrivit la relation de son « Voyage dans l’Inde » et qu’il fit le croquis d’où est issu la gravure en 1830.
Cet auteur indique que ce prêtre « porte dans sa main droite un petit instrument de cuivre, sorte de sceptre en raccourci, qui est le signe de son autorité. »
Article rédigé par Laurent Bastard, merci