Poursuivons la découverte des exercices préconisé par l’abbé KNEIPP dans son « Codicille à mon testament pour les malades et les gens bien portants » (1896) avec :

« LEVER LA CANNE AU-DESSUS DE LA TETE PAR DERRIERE

La figure ci-dessous montre comment avec les deux bras on lève la canne en arrière, par-dessus la tête. La différence entre cet exercice et le précédent consiste en ceci : la canne doit être abaissée derrière le corps jusqu’à sa position la plus basse, sans que l’on fléchisse les bras. Avec les bras étendus on lève la canne jusqu’au-dessus de la tête (on peut aussi la lever d’un mouvement brusque), puis on l’abaisse par derrière, sans fléchir les bras.

La figure ci-dessus indique clairement comment on exécute le balancement latéral de la canne.

ABAISSER LA CANNE DE COTE.
De l’exercice qui consiste à lever la canne au-dessus de la tête on déduit aussitôt celui qui consiste à abaisser la canne de côté : on abaisse le bras gauche ou droit le long du flanc, on place le bras droit ou gauche au-dessus de la tête, et cela de telle façon que le haut du corps prenne une position perpendiculaire et que l’avant-bras soit presque horizontal. L’exercice peut aussi s’exécuter avec des mouvements rapides. Il faut éviter d’incliner la tête ou le tronc.

ETENDRE LES BRAS EN TENANT LA CANNE DE COTE
Comme dans les exercices déjà décrits, on tient la canne sur le devant du corps et on étend les bras en avant. Cette position donne la clef du présent exercice. On lève la canne jusqu’à la hauteur des épaules, pendant ce mouvement les bras subissent une flexion, puis le bras gauche ou droit est étendu vigoureusement de côté.

En même temps le bras droit ou gauche, qui reste plié, est levé jusqu’à la hauteur de l’épaule et prend part au mouvement. De même que cet exercice se fait sur le devant du corps, il s’exécute aussi par derrière, comme le montre la figure. On lève la canne par-dessus la tête, et on fléchit les bras jusqu’à ce que la canne touche l’épaule. A cette position succède l’extension alternative des bras. »

A suivre…

Article rédigé par Laurent Bastard, merci