Gabriel AUBERT (mort en 1847) fut un éditeur, lithographe et marchand d’estampes qui s’était établi à Paris dans le passage Véro-Dodat (1er arrondissement) en 1829. Il y avait fondé le Grand magasin de caricatures et de nouveautés lithographiques et il publiait dès l’année suivante, et jusqu’en 1843, l’hebdomadaire satirique « La Caricature ».
Parmi l’une de ses série de lithographies, celle qui est intitulée « Les maris vengés » comporte celle où l’on voit un concierge devant sa porte, en robe de chambre et bonnet de nuit. Il découvre un homme assis sur le pavé et qui se masse l’arrière-train. Derrière lui, l’agresseur s’éloigne, une canne à la main.
La légende de l’estampe fait parler le concierge : « Monsieur Victor qui flanait sous certaine fenêtre, a reçu de Monsieur Prosper une foule de coups de canne. »
Peut-être est-ce une allusion à une rivalité amoureuse entre Victor Hugo et Prosper Mérimée ?
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci
[...] cependant, ils ne portent pas de canne, mais en reçoivent plutôt des coups (voir l’article Les maris trompés vengés à coups de canne !) [...]
[...] rapprochera cette estampe de celle reproduite dans l’article du 6-04-2010 : Les maris trompés vengés à coups de canne ! ainsi que de celle de l’article du 01-09-2012 : La canne que papa a [...]