Nous en avions déjà parlé dans l’article publié le 12 octobre 2010 (LA SAVATE PLUTOT QUE LE BATON SELON A. DUMAS), mais c’est dans le plaidoyer à la canne que nous livre C. Fournier (1858) disponible sur Gallica.fr, que l’on peut lire, page 5, un rappel fort intéressant concernant l’affaire du Germanicus.
« Vous souvient-il du jour, où, proscrit politique,
Arnault, en ranimant l’élan patriotique,
Dans son Germanicus, nous avait rappelé
Le jeune Roi de Rome… encore un exilé!
La Canne pénétrait alors dans le parterre.
En joua-t-on, grand Dieu ! c’était comme un tonnerre
Qui, parmi les éclats des applaudissements,
Foudroyait sans répit le dos des opposants.
Du parterre, depuis, la Canne fut exclue ;
Mais, dès ce jour, ce fut une chose reçue,
Qu’en voyant un bâton orné d’angles aigus,
Tout le monde disait : « c’est un Germanicus ! » »
FM