Intéressant passage concernant le bâton trouvé dans « La société française du XVIe siècle au XXe siècle. La société, les femmes au XVIe siècle, le roman de l’Astrée, la cour de Henri IV, l’hôtel de Rambouillet, les amis du cardinal de Richelieu, la société et Port-Royal / par Victor Du Bled » (date d’édition 1900-1913).
« On regardait tout naturel, à celle époque, de se venger d’une satire par le bâton, qui jouait un rôle si considérable dans le code pénal étranger et môme français, en particulier dans notre justice militaire, nos écoles, voire dans les relations conjugales.
Se rappelait-on cette loi romaine qui punissait de la bastonnade quiconque faisait des vers satiriques et mordants? Le fait était si fréquent qu’il en était résulté une locution particulière : au lieu
de : bâtonner quelqu’un, on disait : le traiter en poète.
Régnier, parlant des Mécènes du jour, écrit : Ils nous voient de bon oeil, et, tenant une gaule,
Ainsi qu’à leurs chevaux, nous en flattent l’épaule.
Un autre écrivain appelle le bâton : la palme de la satire. »
Sources : Gallica