Cette expression a été employée, pour la première fois, le 2 septembre 1902 par Théodore Roosevelt, reflétant la politique de dissuasion (et intimidation) qu’il entendait mener. Il semble que cette expression provienne, dans sa bouche, d’un proverbe africain : »il faut parler doucement mais se munir d’un gros bâton ». Il n’est pas certain que cette expression désuette et un peu belliqueuse tout de même ne soit plus d’actualité. La charmante arme nucléaire a remplacé le bâton… mais la symbolique reste présente.
En matière de diplomatie, on parle toujours de la politique de la carotte et du bâton, sans parler de l’expression « mettre des bâtons dans les roues » qu’affectionnent nos chers dirigeants.
Dans le même ordre d’idée, voici la célèbre citation d’Albert Einstein à propos du bâton (ou plus exactement des massues) »Je ne sais pas quelles armes seront utilisées pour la troisième guerre mondiale, si elle a lieu. Mais la quatrième se règlera à coups de massues. » (I don’t know what kind of weapons will be used in the third world war, assuming there will be a third world war. But I can tell you what the fourth world war will be fought with—stone clubs).
FM