Petit conte trouvé à la BNF, dans « Le Fabuliste chrétien, par J.-M. Villefranche. Edition 5″, publié en 1880.
« FABLE XV
Quoi ! si chétif encor, disait la canne au chêne ;
Tu comptes six étés, j’ai quatre mois à peine
Et je t’ai dépassé ! tes progrès sont bien lents.
— Je grandis pour durer longtemps,
Dit le géant futur! tu montes, mais sans force,
Prête à sécher quand les beaux jours’ont fui,
Et ton long tuyau creux ne prend que de l’écorce.
Le temps n’épargne pas ce qu’on a fait sans lui. »
FM