Passage sous le bâton lors des charivaris au Pays basque.
Jusqu’au début du XXe siècle, le Pays basque avait conservé la vieille coutume des charivaris (en basque : cintzarrosec). Les jeunes gens des bourgs et villages se réunissaient lorsqu’un veuf venait convoler en nouvelles noces. Si la majorité d’entre eux décidait d’organiser un charivari, tous ceux qui voulaient y prendre part passaient alors sous un bâton tenu par deux d’entre eux. Le jour venu, le vacarme était organisé à grands renfort de clochettes, tambours, cornes, hurlements, sous les fenêtres des futurs époux. Le charivari se donnait aussi au mari battu par sa femme, ou encore aux vieux qui épousaient des jeunes. Ils pouvaient s’en affranchir en « rachetant » leur faute, ce qui consistait à remettre une somme rondelette à la jeunesse du village, qui s’en allait la dépenser au cabaret pour boire à la santé des mariés. L’illustration et ces détails sont rapportés par Paul KAUFFMANN, dans le Journal des voyages n° 539 du 31 mars 1907. D’après la gravure, le bâton semble être un makila.
Article proposé par Laurent Bastard. Merci
[...] le makhila basque, voir les articles du 19-01-2010 : Charivaris basques et du 26-11-2010 : Le [...]